Mercredi 25 septembre 2024, à 18 heures, salle Vauban à Saint-Martin de Ré, Le Souper. Cette pièce met en scène Talleyrand et Fouché.
Ce huis-clos se déroule la nuit du 6 au 7 juillet 1815, trois semaines après Waterloo et la deuxième abdication de Napoléon. L’intrigue réunit autour d’un souper deux personnages : Talleyrand, ancien ministre des Affaires extérieures sous le premier Empire, et Fouché, alors président du gouvernement provisoire. Ils se rencontrent pour décider du sort de la France et du régime à donner au Pays. Si le premier souhaite le retour des Bourbons, le second prône une république. Aucun des deux ne peut agir sans l’autre. Commence alors une négociation entre deux hommes puissants qui se détestent mais que les circonstances historiques condamnent à s’entendre.
Un succès immédiat
La pièce fut jouée pour la première fois en 1989 par deux comédiens fameux que furent Claude Rich et Claude Brasseur puis reprise au cinéma… Le succès fut immédiat.
Le 25 Septembre, à 18 h salle Vauban, Philippe de Boissieu sera Joseph Foucher et Francois de Chaumont, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord. Ils s’affronteront dans un duel verbal, oh combien actuel, qui évoque une lutte de pouvoir où tous les coups sont permis.
Ces deux amateurs avertis sont passionnés de théâtre depuis des dizaines d’années et jouent régulièrement en duo. Leur dernière prestation était une reprise d’Inconnu à cette adresse, autre pièce à succès.
« Nous aimons jouer des œuvres avec du fond, souligne Philippe de Boissieu. Le texte du Souper comme celui d’Inconnu à cette adresse est très fin avec des subtilités amusantes à faire ressortir. C’est un dialogue entre deux personnages étonnants. Talleyrand est un aristocrate au sommet de l’Etat et de l’argent. Il est au-dessus de tout. Foucher est un arriviste, sans scrupules, prêt à toutes les horreurs pour parvenir à ses fins ».
Wellington et les troupes anglaises sont dans Paris. La révolte gronde. Mais, ni l’un ni l’autre n’a cure du peuple de Paris qui défile en criant sous les fenêtres du cabinet où ils se trouvent. Seuls les intéressent l’Etat et le rôle qu’ils joueront auprès de Louis XVIII qui est en passe de retrouver son trône après les Cent Jours.